v18_1435 - LUIS XIII EL JUSTO B. Phelypeaux, trésorier de l’Épargne 1624
MONNAIES 18 (2003)
Precio de inicio : 480.00 €
Valoración : 750.00 €
lote sin vender
Precio de inicio : 480.00 €
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Tipo : B. Phelypeaux, trésorier de l’Épargne
Fecha: 1624
Metal: plata
Diámetro: 27 mm
Eje de acuñación: 6 h.
Peso: 5,73 g.
Canto: lisse
Grado de rareza: R3
Comentarios sobre el estado de conservación:
Usure minime sur les reliefs. Superbe jeton bien centré et bien frappé, malgré l’utilisation d’un coin regravé au revers. Une patine grise recouvre cet exemplaire
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Titulatura del anverso: * B. PHELIPEAVX. C. D ROY. EN S. C. DEST. ET. TRESR. D. S. ESPARGN.
Descripción del anverso: Écu aux armes de Phelypeaux et de Cotereau, heaumé et lambrequiné.
Traducción del anverso: (B. Phelypeaux conseiller du roi en son conseil d’État et trésorier de son épargne).
Reverso
Titulatura del reverso: HIS. IVVAT - IGNIBVS. VRI. ; À L'EXERGUE : .1624..
Descripción del reverso: Phénix sur son bûcher inscrit AEI alimenté par deux amours ; au dessus le soleil.
Traducción del reverso: (Il lui plaît d'être consumé par ces flammes).
Comentario
Millésime regravé au revers 1624 sur 1606. Très rare jeton absent des ouvrages de référence. D’après nos recherches, ce jeton apparemment inédit appartient à Balthasar Phélypeaux, seigneur d'Herbault et fils de Raymond Phélypeaux, seigneur d’Herbault (1560-1629) et de Claude Gobelin. Il est conseiller au Parlement de Paris, trésorier de l'Épargne et conseiller d'Etat. Il est mort le 15 février 1663. Le trésor de l’Épargne est la caisse principale de l’État, réorganisée en 1523 par François Ier et scindée en deux parties. Les revenus extraordinaires proviennent de la vente des offices et sont rassemblées à la recette générale des parties casuelles. Les revenus ordinaires viennent du Domaine et des impôts directs et indirects, le trésorier de l’Épargne est à la tête de cette seconde partie. Unique au départ, il est doublé d’un alternatif sous Henri II puis d’un triennal sous Henri IV. L’office coûte très cher, un million de livres en 1625 et se transmet de père en fils, sauf difficultés. Raymond Phélypeaux d’Herbault, puis Balthazar son fils dès 1621, travaillent avec Thomas Morant et Vincent Bouhier de Beaumarchais. Lieu de passage, l’Épargne collecte les recettes et règle les dépenses en suivant les rôles fournis par le Surintendant ou les acquits patents ordonnés par le souverain. Les revenus de l’office rapportent 3 deniers pour chaque livre d’argent manié. En 1661, les trésoriers de l’Épargne seront poursuivis par Colbert devant la chambre de justice. ils seront supprimés en 1664 et remplacés par les gardes du Trésor royal, commis et non officiers.