E-auction 607-581606 - HELIOGÁBALO Tétradrachme syro-phénicien
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SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
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Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 218-220
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 24 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 14,21 g.
Comentarios sobre el estado de conservación:
Monnaie frappée sur un flan court mais épais, joli portrait. Patine grise
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Descripción del anverso: Elagabal tête laurée à droite, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Leyenda del anverso: AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB.
Traducción del anverso: Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Reverso
Descripción del reverso: Aigle au style de Carrhae debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée de laurier dans son bec, une étoile à huit branches entre les pattes.
Leyenda del reverso: DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Traducción del reverso: (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Comentario
Bien que classé par commodité à Antioche, ce type a été attribué au graveur de Carrhae en Mésopotamie, par identité de style du revers avec les frappes de cet atelier sous Caracalla et Macrin.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt treize exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Paris (2), Berlin (3), Fitzwilliam Museum Cambridge, ANS, Blackburn Museum, Glasgow (3), Yale (4 ex Doura) et Jérusalem (3).
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt treize exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Paris (2), Berlin (3), Fitzwilliam Museum Cambridge, ANS, Blackburn Museum, Glasgow (3), Yale (4 ex Doura) et Jérusalem (3).