E-auction 157-95234 - bpv_153753 - HELIOGÁBALO Tétradrachme syro-phénicien
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SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
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Valoración : | 75 € |
Precio : | 27 € |
Oferta más alta : | 27 € |
Fecha de fin de la venta : | 18 abril 2016 15:15:00 |
participantes : | 6 participantes |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 218-220
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 26,00 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 13,21 g.
Comentarios sobre el estado de conservación:
Légère usure de circulation et décentrement au droit
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Jordanie 1930, est le 0266_069 de la base TSP
Anverso
Descripción del anverso: Elagabal tête laurée à droite, un ruban de la couronne de lauriers posé sur l’épaule, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Leyenda del anverso: AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB
Traducción del anverso: Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Reverso
Descripción del reverso: Aigle aux ailes à très petits points debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à six rais entre les pattes.
Leyenda del reverso: DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E.
Traducción del reverso: (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Comentario
Les graveurs de revers variés classés entre le Prieur 273 et le 278 essayent de montrer la variété des graveurs de revers pour Elagabal. En ce qui concerne le Prieur 275, il ressemble pour le revers aux Prieur 261 à 266, c’est à dire avec des aigles à ailes à petits points sinon que l’aigle est tourné à gauche au lieu d’être à droite.
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénérescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt sept exemplaires sont maintenant répertoriés, dont en musées Yale (9 ex Doura).
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénérescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt sept exemplaires sont maintenant répertoriés, dont en musées Yale (9 ex Doura).