fjt_959283 - CORPORATIONS - LES SIX CORPS DES MARCHANDS DE PARIS CINQUIEME CORPS DES MARCHANDS LES BONNETIERS 1746
84.00 €
Cantidad
Añadir a su cesta
Tipo : CINQUIEME CORPS DES MARCHANDS
LES BONNETIERS
Fecha: 1746
Metal: plata
Diámetro: 28 mm
Eje de acuñación: 6 h.
Peso: 6,82 g.
Canto: cannelée
Grado de rareza: R2
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Titulatura del anverso: LUD. XV. REX. CHRISTIANISS.
Descripción del anverso: Buste à droite de Louis XV signé fm.
Traducción del anverso: Louis XV, roi très chrétien.
Reverso
Titulatura del reverso: QUANTOS. DUO. FLECTIT. IN. USUS ; À L'EXERGUE : LES. MDS. BONNETIERS. 1746.
Descripción del reverso: Écu aux armes des Bonnetiers : cinq navires allant à gauche sous une étoile et au-dessous de la Toison d'or couronnée.
Traducción del reverso: Vers combien d'usages il les tourne tous les deux !.
Comentario
En 1390, on comprend sous le titre de bonnetiers, les aumussiers, les mitainiers et les chapeliers. Dans les premiers temps de la fabrication appelée plus tard bonneterie, on appelait bonnet le fil de laine tissé à la main avec l'aiguille et la broche. Les bonnetiers ont le droit de vendre toutes sortes de bonnets de drap, de laine, ronds ou carrés, des bas, gants, chaussons, camisoles, caleçons, au métier, au tricot ou à l'aiguille, en soie, laine, coton, chanvre ou lin, poil de chameau ou de castor et autres pareilles matières.
Les bonnetiers étaient chargés de tisser à la main le fil de laine avec une aiguille, la bonneterie, ou à l’aide d’une broche, pour le broché ou “jersey”. On les appelait aussi chapeliers, gantiers ou mitainiers mais avec le temps le terme bonnetier devient générique. Leurs statuts sont rédigés en 1550 et confirmés en 1608. En 1660, un arrêt décide qu’ils auront préséance sur les orfèvres et seront désormais au cinquième rang des marchands, ce que rappelle les cinq navires sur leur blason ou au revers de ce jeton. En 1776, unis aux chapeliers et pelletiers ils formeront le troisième des six corps. Au XVIIIe siècle il y a environ 450 maisons de bonneterie à Paris. La devise du revers est strictement liée à la corporation des bonnetiers (F. 4872-4880b).
Les bonnetiers étaient chargés de tisser à la main le fil de laine avec une aiguille, la bonneterie, ou à l’aide d’une broche, pour le broché ou “jersey”. On les appelait aussi chapeliers, gantiers ou mitainiers mais avec le temps le terme bonnetier devient générique. Leurs statuts sont rédigés en 1550 et confirmés en 1608. En 1660, un arrêt décide qu’ils auront préséance sur les orfèvres et seront désormais au cinquième rang des marchands, ce que rappelle les cinq navires sur leur blason ou au revers de ce jeton. En 1776, unis aux chapeliers et pelletiers ils formeront le troisième des six corps. Au XVIIIe siècle il y a environ 450 maisons de bonneterie à Paris. La devise du revers est strictement liée à la corporation des bonnetiers (F. 4872-4880b).