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v10_0038 - 1 franc Bonaparte Premier Consul, Frappe d'épreuve (?) 1803 Paris F.200/1

1 franc Bonaparte Premier Consul, Frappe d épreuve (?) 1803 Paris F.200/1 SC
MONNAIES 10 (2000)
Precio de inicio : 457.35 €
Valoración : 990.92 €
Precio realizado : 998.54 €
Tipo : 1 franc Bonaparte Premier Consul, Frappe d'épreuve (?)
Fecha: An XI (1802-1803)
Nombre del taller / ciudad: Paris
Cantidad acuñada: 231868
Metal: plata
Milésimas de pureza : 900 ‰
Diámetro: 23 mm
Eje de acuñación: 6 h.
Peso: 4,99 g.
Canto: arabesques en creux
Grado de rareza: R1
Comentarios sobre el estado de conservación:
La question se pose à nouveau, à l'examen de cet exemplaire, de savoir quel aspect et surtout quelles spécificités technniques avaient les frappes d'épreuve au sortir de la Révolution. Nous savons que ceux qui prirent le pouvoir, les rois une fois abolis, n'eurent de cesse d'imiter leurs devanciers, surtout en matière de prestige et de symboles honorifiques. Il existe des frappes de présentation ou d'hommage de monnaies royales antérieures à la Révolution mais, malgré des efforts soutenus, aucun texte de référence en fixant les caractéristiques n'a jamais été retrouvé dans les archives. Il en est de même pour la période napoléonienne : le mythique "flan bruni" ne correspond à rien dans les documents d'époque de la Monnaie (le mot bruni n'y fait référence qu'à des dorures de meubles) et on ne voit apparaître de descriptions utilisant le terme qu'à partir de Victor Guilloteau. Même le grand Dewamin n'en fait pas mention. S'agirait-il d'un cas identique à celui des fameux "écus aux lauriers", invention de numismates professionnels au siècle dernier, et qui portent des branches d'olivier ? Pourquoi cet exemplaire fait-il irrésistiblement penser à une frappe d'épreuve ? La qualité de la frappe, tout d'abord : parfaite. Quand on sait le pauvre matériel dont disposaient les ouvriers monétaires, déjà chichement pourvus sous la royauté par leurs fermiers, après dix ans des pires troubles imaginables, dans la vacuité des pouvoirs et le vide des finances publiques, une frappe parfaite était à elle seul une performance nécessitant attention et soins. Notre exemplaire présente un grènetis parfaitement régulier, tous les détails sont rendus, aucune fraction de millimètre ne manque à l'expression des détails les plus exigus des coins, La qualité des deux coins, qui sont à fleur, n'est pas non plus "normale" : des coins sont faits pour s'user.... cette monnaie ne présente pas le moindre soupçon de velours qui laisserait penser qu'elle n'est l'une des premières fabriquées de cette paire de coins. Les coins sont tellement à fleur que l'on compte les plumes de la queue du coq de De l'Espine... Les flans sont tellement brillants que l'on ne peut que penser à un poli particulier avant la frappe ; les lignes de celui-ci sont presque invisibles. Serait-ce là le fameux passage au "brunissoir", outil de bijoutier servant à polir les surfaces métallique ? La tranche a été faite avec un soin particulier et l'on n'y trouve pas trace de ces redoublements ou superpositions si fréquents lorsque les flans étaient passés à la machine de Castaing sans que l'on se préoccupa de les arrêter exactement à l'endroit voulu pour marquer la tranche en précisément deux fois 180°. Le millésime peut aussi faire penser à une frappe particulière : si de telles frappes existèrent pour ce type, il semble logique qu'elles aient été faites en l'An XI, première année de frappe, et celle de notre monnaie. Dernier point, mais qui est aussi important que les autres : cette monnaie est parvenue jusqu'à nous dans un état de conservation sublime. Pourquoi, à l'époque, fut-elle préservée sans jamais circuler ? N'était-ce justement parce qu'il s'agissait d'une frappe spéciale, d'une monnaie offerte à l'occasion d'une visite d'un officiel, peut-être d'une monnaie présentée à une commission, voire à l'empereur ? Autre remarque passionnante que nous permet cette monnaie, elle porte aussi, comme les N° 19 et 20 de la Collection Alain Davis, de petites marques presque invisibles exactement sur la pointe de la césure du cou, ce qui confirme l'existence d'un marquage probablement d'authentification des coins des monnaies divisionnaires en argent au début du Franc Germinal. Les techniques de marquage élaborées à l'époque pour décourager les faussaires faisaient d'ailleurs, dans d'autres domaines, souvent appel à des "marques invisibles" qui pouvaient être prises pour des erreurs innocentes. Les billets de la Banque d'Angleterre, que Napoléon tenta fébrilement à cette époque de falsifier à grande échelle, portaient des marques de sécurité qui pouvaient passer pour des bavures d'imprimerie mais devaient correspondre à une série bien précise. La comparaison de la "bavure d'imprimerie" et du numéro de série indiquait immédiatement si le billet était authentique ou non, une tache précise à un endroit précis devant correspondre à une série bien précise. Il est intéressant de remarquer que pour les monnaies de Tiolier, la "bavure" est en creux, donc en relief dans le coin, et est faite pour ressembler à un petit choc innocent aux yeux du faussaire qui, bien entendu, n'aurait jamais l'idée de copier une rayure, démontrant ainsi la forgerie. Nous espérons qu'un Ami du Franc confirmera cette théorie en recherchant systématiquement ces émissions et en relevant en macro-photographie les "petites rayures" à la pointe des bustes et en vérifiant qu'il en existe sur tous les coins concernés. Sur la question des "marquages", on remarque aussi au revers de cette monnaie un accent très net et franc sous le P de RÉPUBLIQUE : un "point secret" ? Tous les superlatifs les plus dithyrambiques pouvant s'appliquer à la fabrication, à l'impact visuel et à l'état de conservation de cette monnaie, nous allons nous limiter à l'examen à la loupe. Légère faiblesse de la surface d'origine sur quelques cheveux, quelques discrètes traces de cheveux dans le brillant des champs, apparemment des restes d'ajustage (très fréquents sur les monnaies de ce type) dans les cheveux, trop difficiles à voir, même à la loupe x10 pour en décider, traces d'ajustage très superficielles sur le nœud du ruban de revers. Bref, le plus bel exemplaire répertorié dont nous espérons qu'une découverte en archive permettra de le confirmer comme frappe d'épreuve

Anverso


Titulatura del anverso: BONAPARTE - PREMIER CONSUL..
Descripción del anverso: Tête nue de Bonaparte à droite ; signé Tiolier cursif au-dessous.

Reverso


Titulatura del reverso: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE./ AN XI. A..
Descripción del reverso: 1/ FRANC. au centre dans une couronne formée de deux branches d'olivier.

Comentario


Cet exemplaire est celui de la Collection Idéale. Il illustre le type dans le FRANC III en couleurs. Plus bel exemplaire répertorié dans la Collection Idéale pour le type.

Historial


CONSULADO

(9-10/11/1799-18/05/1804)

Apoyado por partidarios de un poder fuerte, Napoleón Bonaparte, general victorioso en las campañas de Italia y Egipto, derrocó al Directorio el 18 y 19 de brumario del año VIII (9 y 10 de noviembre de 1799). La Revolución ha terminado, el destino de Francia ahora está en manos de un ejecutivo fuerte. Una nueva constitución, la Constitución del año VIII, entra en vigor en diciembre. Define los poderes y refuerza a Bonaparte en su papel de hombre fuerte del país: Primer Cónsul, al frente del ejecutivo, lo designa para las principales funciones públicas, ostenta cierto poder de iniciativa en materia legislativa, y conserva su papel militar.. El Senado, el Tribunado y el Cuerpo Legislativo componen tres asambleas que poseen la otra parte de la función legislativa.. El 11 de noviembre de 1799, Bonaparte tomó una decisión importante: nombró a Gaudin ministro de Hacienda. Este conservará su puesto hasta el 1 de abril de 1814, y lo volverá a encontrar durante los Cien Días.. Restablecer las finanzas del Estado es la prioridad número uno del Primer Cónsul. Así, el Banque de France fue creado el 18 de febrero de 1800.. Con la ayuda del Fondo de amortización, el presupuesto de Francia se restablece en 1802.. Y en 1803, en el marco de la gran reforma monetaria, renace el Franco, garantía de estabilidad, bajo el nombre de Franco germinal.. La segunda prioridad de Bonaparte es la pacificación interna del país socavado por las divisiones nacidas de la Revolución. Para reconciliar a los franceses, se adoptaron varias medidas: libertad de culto, fin de la venta de bienes nacionales, amnistía para emigrantes. Solo el oeste de Francia permanece indómito. Insurgencias y robos animan esta parte del territorio y comprometen las esperanzas del Primer Cónsul, a pesar de la firma de una tregua con los jefes Chouan en noviembre de 1799. Sin embargo, con el apoyo del clero, Vendée fue pacificada durante 1800.. El marco religioso se inscribe entonces definitivamente como el principal elemento de estabilización de la sociedad.. Las negociaciones con el Papa Pío VII conducen a la firma del Concordato de 1801. Sesenta obispos, nombrados por Bonaparte e investidos por el Papa, se instalaron luego en todo el territorio.. Sacerdotes católicos, también nombrados, ahora son funcionarios. Muchos disidentes se unieron, otros continuaron provocando problemas, principalmente en Bretaña y Normandía, donde los realistas, ayudados por Inglaterra, esperaban la llegada de Luis XVIII.. Afuera, otro desafío le espera a Bonaparte: restaurar la paz. Los austriacos fueron derrotados en Marengo el 14 de junio de 1800, luego en Hohenlinden el 3 de diciembre de 1800.. La Paz de Lunéville se firmó el 9 de febrero de 1801.. El 25 de marzo de 1802 se firmó la Paz de Amiens con los ingleses.. En 1802, el Consulado tomó un nuevo rumbo, más autoritario.. Se excluye a los jacobinos de la vida política (los más virulentos son detenidos por Fouché, prefecto de policía), se controla la prensa y se persigue a los monárquicos.. Es en este contexto que se adoptó la Constitución del Año X: redujo considerablemente los poderes de las asambleas, y nombró Cónsul vitalicio a Napoleón Bonaparte.. Los cimientos del primer imperio están en su lugar.

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