bpv_304890 - VESPASIANO Y TITO Tétradrachme syro-phénicien
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Artículo vendido en nuestra tienda (2014)
Precio : 580.00 €
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Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: an 2
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: plata
Diámetro: 23 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 13,70 g.
Grado de rareza: R1
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire est le 0109_009 de la base TSP et provient de la trouvaille dite de Cisjordanie
Anverso
Descripción del anverso: Tête laurée de Vespasien divinisé à gauche (O*1) posée sur un aigle, ailes écartées, prenant son envol.
Leyenda del anverso: AUTOKRAT KAISA OUESPASIANOU
Traducción del anverso: (L'empereur césar Vespasien).
Reverso
Descripción del reverso: Tête laurée de Titus à droite (O*), un lituus derrière la nuque, la date B surmontée d’une barre sous le menton .
Leyenda del reverso: T .FLAUI. OUESP. KAIS. ETOUS NEOU IEROU
Traducción del reverso: (Flavius Vespasien César - nouvelle année sainte An 2).
Comentario
L’un des types monétaires les plus emblématiques de la fin de la Guerre juive, Vespasien divinisé et Titus commandant en chef.
L'an 2 correspond aux années 70-71. Ces pièces du deuxième groupe des frappes de Vespasien sont émises au moment où Titus achève la pacification de la Judée, la prise et la destruction de Jérusalem. On pense que les artistes qui les ont gravées, comme celles du groupe 3, venaient de l’atelier d’Alexandrie et constituaient un atelier militaire : le style est caractéristique d’Alexandrie et l’émission n’existe que pour l’an 2, au plus haut des besoins liés à la Guerre Juive. L’attribution à la zone proche-orientale est néanmoins certaine, confirmée par la manière de dater, différente du L d’Alexandrie.
Tout ce groupe au double portrait est du même style et se double de rarissimes aurei, du même graveur et style.
On a longtemps pensé, probablement par association avec Alexandrie, que cette série était dans un métal moins riche que les autres émissions : c’était une erreur, des analyses réalisées récemment à Orléans ont montré que leur métal était au moins aussi bon.
Sur un plan symbolique, cette série réserve encore de nombreuses énigmes, tant par les variations de droite à gauche du portrait de Vespasien, alors que Titus est toujours à droite, que par l’apparition d’un lituus ou d’une étoile dans le champ, les types de divinisation de Vespasien, représenté en majesté sur un aigle s’envolant. Dans ce groupe les sigma sont grecs.
Il existe deux variantes de ce type de divinisation, l’un avec une étoile derrière Titus, l’autre, comme ici, avec un lituus.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente exemplaires seulement sont maintenant répertoriés dont pour les musées : ANS (2), Jérusalem, Paris et Berlin.
L'an 2 correspond aux années 70-71. Ces pièces du deuxième groupe des frappes de Vespasien sont émises au moment où Titus achève la pacification de la Judée, la prise et la destruction de Jérusalem. On pense que les artistes qui les ont gravées, comme celles du groupe 3, venaient de l’atelier d’Alexandrie et constituaient un atelier militaire : le style est caractéristique d’Alexandrie et l’émission n’existe que pour l’an 2, au plus haut des besoins liés à la Guerre Juive. L’attribution à la zone proche-orientale est néanmoins certaine, confirmée par la manière de dater, différente du L d’Alexandrie.
Tout ce groupe au double portrait est du même style et se double de rarissimes aurei, du même graveur et style.
On a longtemps pensé, probablement par association avec Alexandrie, que cette série était dans un métal moins riche que les autres émissions : c’était une erreur, des analyses réalisées récemment à Orléans ont montré que leur métal était au moins aussi bon.
Sur un plan symbolique, cette série réserve encore de nombreuses énigmes, tant par les variations de droite à gauche du portrait de Vespasien, alors que Titus est toujours à droite, que par l’apparition d’un lituus ou d’une étoile dans le champ, les types de divinisation de Vespasien, représenté en majesté sur un aigle s’envolant. Dans ce groupe les sigma sont grecs.
Il existe deux variantes de ce type de divinisation, l’un avec une étoile derrière Titus, l’autre, comme ici, avec un lituus.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente exemplaires seulement sont maintenant répertoriés dont pour les musées : ANS (2), Jérusalem, Paris et Berlin.