fme_881193 - TERCERA REPUBLICA FRANCESA Plaquette, Mort de Sadi Carnot, Deuil de la Patrie
150.00 €
Cantidad
Añadir a su cesta
Tipo : Plaquette, Mort de Sadi Carnot, Deuil de la Patrie
Fecha: 1894
Metal: bronce plateado
Diámetro: 80,5 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Acuñador ROTY Louis Oscar (1846-1911)
Peso: 138,99 g.
Canto: lisse + corne BRONZE
Cuño: corne BRONZE
Comentarios sobre el estado de conservación:
Patine hétérogène, présentant les traces d’un léger nettoyage. Présence d’usure. Quelques coups et rayures
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Titulatura del anverso: XXIV JUIN MDCCC / XCIV // DANS LE DEUIL DE LA PATRIE.
Descripción del anverso: Représentation allégorique de la France, debout et voilée face à la dépouille mortelle de Sadi Carnot ; vue de Paris avec Notre Dame dans le lointain. Signé : O. ROTY.
Reverso
Titulatura del reverso: 1 JUILLET // SADI CARNOT / PRÉSIDENT / DE LA / RÉPUBLIQUE / FRANÇAISE .
Descripción del reverso: Cortège funéraire, avec le Panthéon au second plan. Signé : O. ROTY.
Comentario
Dimensions : 80,5*57 mm.
Sadi Carnot, né le 11 août 1837 à Limoges et mort le 25 juin 1894 à Lyon (3e arrondissement), de son nom complet Marie François Sadi Carnot, est un homme d'État français. Il fut président de la République du 3 décembre 1887 jusqu'à ce qu'il meure assassiné le 25 juin 1894.
Haut fonctionnaire de carrière, Sadi Carnot, avant de se faire élire à l'Élysée, avait assumé de nombreuses charges politiques et gouvernementales : député de la Côte-d'Or, préfet de la Seine-Inférieure, puis sous-secrétaire d'État aux Travaux, il fut nommé ministre des Travaux publics, puis des Finances.
Dans un contexte d'agitation syndicale et anarchiste, les lois restreignant les libertés individuelles et la presse venaient d'être votées, Sadi Carnot est l'une des cibles du mouvement anarchiste ayant refusé la grâce de Ravachol, d'Auguste Vaillant, auteur de l'attentat à la Chambre des députés et d'Émile Henry. Il est blessé d'un coup de poignard par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio le 24 juin 1894, alors qu'il quittait, par une issue secondaire pour éviter la foule, un banquet organisé à la Chambre de commerce à l'occasion de l'exposition universelle, internationale et coloniale à Lyon. Le député Gaston Doumergue, futur président de la République, est témoin de la scène. Caserio est guillotiné le 16 août suivant pour le crime.
Le président de la République meurt des suites de ses blessures, peu après minuit, le 25 juin 1894.
Son assassinat fait adopter par la Chambre la dernière et la plus marquante des lois scélérates visant les anarchistes et leur interdisant tout type de communication. Elle a été abrogée en 1992.
Il repose au Panthéon de Paris avec son grand-père Lazare Carnot.
Sadi Carnot, né le 11 août 1837 à Limoges et mort le 25 juin 1894 à Lyon (3e arrondissement), de son nom complet Marie François Sadi Carnot, est un homme d'État français. Il fut président de la République du 3 décembre 1887 jusqu'à ce qu'il meure assassiné le 25 juin 1894.
Haut fonctionnaire de carrière, Sadi Carnot, avant de se faire élire à l'Élysée, avait assumé de nombreuses charges politiques et gouvernementales : député de la Côte-d'Or, préfet de la Seine-Inférieure, puis sous-secrétaire d'État aux Travaux, il fut nommé ministre des Travaux publics, puis des Finances.
Dans un contexte d'agitation syndicale et anarchiste, les lois restreignant les libertés individuelles et la presse venaient d'être votées, Sadi Carnot est l'une des cibles du mouvement anarchiste ayant refusé la grâce de Ravachol, d'Auguste Vaillant, auteur de l'attentat à la Chambre des députés et d'Émile Henry. Il est blessé d'un coup de poignard par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio le 24 juin 1894, alors qu'il quittait, par une issue secondaire pour éviter la foule, un banquet organisé à la Chambre de commerce à l'occasion de l'exposition universelle, internationale et coloniale à Lyon. Le député Gaston Doumergue, futur président de la République, est témoin de la scène. Caserio est guillotiné le 16 août suivant pour le crime.
Le président de la République meurt des suites de ses blessures, peu après minuit, le 25 juin 1894.
Son assassinat fait adopter par la Chambre la dernière et la plus marquante des lois scélérates visant les anarchistes et leur interdisant tout type de communication. Elle a été abrogée en 1992.
Il repose au Panthéon de Paris avec son grand-père Lazare Carnot.