E-auction 97-50717 - bpv_317085 - TREBONIANO GALO Tétradrachme syro-phénicien
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SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
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Valoración : | 90 € |
Precio : | 52 € |
Oferta más alta : | 60 € |
Fecha de fin de la venta : | 23 febrero 2015 16:07:00 |
participantes : | 7 participantes |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 251
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 26 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 09,22 g.
Grado de rareza: R2
Comentarios sobre el estado de conservación:
Petit flan irrégulier, aloi médiocre et patine marron
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire, qui provient des plateaux de Gilles Blançon en 1992 et qui illustre le type dans le Prieur, est le 0655_005 de la base TSP
Anverso
Descripción del anverso: Buste lauré, drapé et cuirassé de Trébonien Galle à gauche, vu de trois quarts en avant, les deux ptéryges vues de face (A*1), Z sous le buste.
Leyenda del anverso: AUTOK K G OUIB TREB GALLOS SEB
Traducción del anverso: (Imperator Cæsar Caius Vibius Trebonianus Gallus Augustus).
Reverso
Titulatura del reverso: S C À L’EXERGUE.
Descripción del reverso: Aigle debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec, lettre d’officine entre les pattes.
Leyenda del reverso: DHMARC EX OUSIAS / Z
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Comentario
Les frappes de Trébonien Galle et de Volusien signent la fin de la série des tétradrachmes syro-phéniciens, si l’on ne tient pas compte du sursaut d’Uranius Antoninus. Cette courte frappe, 251/253, va concentrer tous les symptômes d’une fin, de l’effondrement de l’aloi à celui du style.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
La première série de frappe est de 251 AD avec un revers sans marque de consulat. Tous les bustes sont laurés, drapés et cuirassés sauf un buste à gauche de la septième officine, le seul buste exceptionnel retrouvé à ce jour. La qualité des frappes et de l’aloi sont comparables aux standards de Trajan Dèce.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, treize exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées ANS (2), Berlin et Doura/Yale (2).
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
La première série de frappe est de 251 AD avec un revers sans marque de consulat. Tous les bustes sont laurés, drapés et cuirassés sauf un buste à gauche de la septième officine, le seul buste exceptionnel retrouvé à ce jour. La qualité des frappes et de l’aloi sont comparables aux standards de Trajan Dèce.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, treize exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées ANS (2), Berlin et Doura/Yale (2).