bpv_420206 - TRAJANO DECIO Tétradrachme syro-phénicien
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Artículo vendido en nuestra tienda (2019)
Precio : 125.00 €
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Precio : 125.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 250
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 27 mm
Eje de acuñación: 11 h.
Peso: 12,71 g.
Grado de rareza: R2
Comentarios sobre el estado de conservación:
Très bel exemplaire avec un buste de style fin et un joli revers. Patine grise
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Descripción del anverso: Buste radié, drapé et cuirassé de Trajan Dèce à droite, vu de trois quarts en arrière (A2), trois globules sous le buste.
Leyenda del anverso: AUT K G ME KU DEKIOS TRAIANOS SEB
Traducción del anverso: (L’empereur césar Caius Messius Quintus Dèce Trajan auguste).
Reverso
Titulatura del reverso: S C À L’EXERGUE.
Descripción del reverso: Aigle debout à droite sur une palme, les ailes déployées, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Leyenda del reverso: DHMARC EX OUSIAS
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Comentario
Le gros des émissions de Trajan Dèce porte une titulature avec son nom (Dèce) et son surnom adopté (Trajan). Ces émissions se répartissent sur deux années que l’on distingue par l’ordre nom/surnom dans la titulature. Nous connaissons l’ordre par comparaison avec les émissions d’Alexandrie où la même inversion se produit dans la titulature mais où les frappes sont datées (1ere ou 2e année).
Comme pour les émissions inaugurales, l’exergue ANTIOXIA des 3e et 4e consulats de Philippe disparait et est remplacée par la palme, en usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
Le choix adopté dans le Prieur, mettre tous les bustes particuliers à part, quelque soit leur officine, rend la lecture des émissions difficile et ne serait plus adopté aujourd’hui, au profit d’un classement par officines.
En effet, si le buste type, lauré, drapé et cuirassé prédomine très largement, on ne peut percevoir la logique de gravure des bustes exceptionnels qu’en fonction de leur présence où non dans des officines. Ce reclassement devra être fait.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont répertoriés pour ce type, dont huit en musée, à Paris, British Museum (2), Jérusalem, l’ANS et Yale/Doura (3).
Comme pour les émissions inaugurales, l’exergue ANTIOXIA des 3e et 4e consulats de Philippe disparait et est remplacée par la palme, en usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
Le choix adopté dans le Prieur, mettre tous les bustes particuliers à part, quelque soit leur officine, rend la lecture des émissions difficile et ne serait plus adopté aujourd’hui, au profit d’un classement par officines.
En effet, si le buste type, lauré, drapé et cuirassé prédomine très largement, on ne peut percevoir la logique de gravure des bustes exceptionnels qu’en fonction de leur présence où non dans des officines. Ce reclassement devra être fait.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont répertoriés pour ce type, dont huit en musée, à Paris, British Museum (2), Jérusalem, l’ANS et Yale/Doura (3).