bpv_297287 - NERÓN Tétradrachme syro-phénicien
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Artículo vendido en nuestra tienda (2014)
Precio : 650.00 €
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Precio : 650.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: an 8/ 110
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: plata
Diámetro: 24 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 15,34 g.
Comentarios sobre el estado de conservación:
Remarquable portrait de l’empereur jeune et mince, bien centré mais sur un flan court, comme très fréquemment pour toute la période
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire, qui provient de la vente Auctiones de juin 1983, lot 337 et qui illustre le Prieur, est le 0082_014 de la base TSP
Anverso
Descripción del anverso: Buste lauré de Néron jeune à droite avec l'égide sur le cou (O*4).
Leyenda del anverso: NERWNOS KAISAROS - SEBASTOU, (Nerwnws Kaisaros Sebastou)
Traducción del anverso: (Néron césar auguste).
Reverso
Descripción del reverso: Aigle debout à gauche sur un foudre ailé, les ailes déployées ; dans le champ à gauche, une palme verticale.
Leyenda del reverso: H/ IR
Traducción del reverso: An 8 du règne / An 110 de l’ère césarienne.
Comentario
Intéressant portrait de l’empereur jeune. De tels portraits sont très rares en numismatique romaine, du fait de la refonte générale à la réforme monétaire de 64. Curieusement, tous les coins répertoriés pour cette année sont imberbes alors que des coins à buste barbu existent pour l’an 6 du règne.
C’est la première émission importante, effectivement destinée à la circulation, dont le revers est orné de l’aigle, qui remplace alors la Tyché. Celle-ci ne sera plus utilisée, hors sous Trajan, que pour des émissions ponctuelles, commémoratives et probablement de donativa.
Michel Prieur suggère que le choix de l’aigle ne se rapporte pas à Jupiter, dieu on ne peut moins local, mais à l’aspect de lien entre la Terre et le Ciel de l’oiseau, lui donnant l’aspect oecuménique nécessaire pour satisfaire les habitants d’une région qui regroupait des centaines de groupes ethniques et religieux.
On peut en déduire que ces émissions, peut-être pour la première fois, ne sont plus spécifiques à la ville d’Antioche mais s’adressent à tout l’ensemble de la Syrie, Palestine et Phénicie, ce qui pose une fois le plus le problème de leur financement : local, régional, impérial ?
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent soixante-dix exemplaires sont maintenant répertoriés.
C’est la première émission importante, effectivement destinée à la circulation, dont le revers est orné de l’aigle, qui remplace alors la Tyché. Celle-ci ne sera plus utilisée, hors sous Trajan, que pour des émissions ponctuelles, commémoratives et probablement de donativa.
Michel Prieur suggère que le choix de l’aigle ne se rapporte pas à Jupiter, dieu on ne peut moins local, mais à l’aspect de lien entre la Terre et le Ciel de l’oiseau, lui donnant l’aspect oecuménique nécessaire pour satisfaire les habitants d’une région qui regroupait des centaines de groupes ethniques et religieux.
On peut en déduire que ces émissions, peut-être pour la première fois, ne sont plus spécifiques à la ville d’Antioche mais s’adressent à tout l’ensemble de la Syrie, Palestine et Phénicie, ce qui pose une fois le plus le problème de leur financement : local, régional, impérial ?
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent soixante-dix exemplaires sont maintenant répertoriés.