E-auction 176-109640 - bpv_173757 - MACRINO Tétradrachme syro-phénicien
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SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
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Valoración : | 175 € |
Precio : | 68 € |
Oferta más alta : | 68 € |
Fecha de fin de la venta : | 29 agosto 2016 15:13:30 |
participantes : | 7 participantes |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 217-218
Nombre del taller / ciudad: Laodicée, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 25 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 13,46 g.
Comentarios sobre el estado de conservación:
Bonne frappe et faible usure, léger décentré, manque la fin de la légende du revers. Portrait caractéristique
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Descripción del anverso: Buste lauré, drapé et cuirassé de Macrin à droite, vu de trois quarts en avant, les deux rubans de la couronne laurée descendant derrière la tête (A*).
Leyenda del anverso: AUT K. M. OP SEOU. MAKREINOS SE, (Autokratoros Kaisaros Markos Opellios Seuhros Makrinos Sebastos)
Traducción del anverso: (L’empereur césar Marc Opel Sévère Macrin auguste).
Reverso
Descripción del reverso: Aigle debout à droite, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à gauche, couronne feuillée dans le bec ; entre les pattes de l'aigle, sur une ligne de terre, une étoile à huit rais.
Leyenda del reverso: DHMARC EX UPATOS PP.
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne consul père de la patrie).
Comentario
Les frappes pour Macrin à Laodicée sont dans l’exacte continuité des frappes du sixième groupe de Caracalla : nombreuses, d’une gravure à la serpe. Unique différence : il y a deux types au lieu d’un seul.
On peut penser que ces frappes étaient directement destinées à l’armée, sous Macrin à la rançon à verser aux Perses, et que Laodicée a frappé, comme dans le cas des émissions de guerre d’Antioche, pour d’autres.
En effet, si la théorie fiscale pour expliquer l’apparition de multiples ateliers en 215 est vraie, il faut bien remarquer que des villes importantes de la région sont laissées sans émission. Fiscalement, il est impensable que Samosate, Apamée, Palmyre, Bosra... on pourrait allonger la liste, n’aient pas été mises à contribution pour l’effort de la guerre contre les Perses, guerre qui les concernaient de plus directement. Comme il semble assez exclu que des séries actuellement mal attribuées doivent leur revenir, il semble plausible que ces villes se soient acquitées en métal et que des ateliers aient été chargés de transformer ce métal en numéraire. Si c’est effectivement ce qui s’est produit, le sixième groupe de Laodicée est un parfait candidat pour ces frappes industrielles.
Le seul intérêt de ces monnaies est que percent parfois, dans la technique du graveur, des simplifications, des raccourcis, des coups de burin hardis qui rappellent parfois - très édulcorées - des approches celtiques de la représentation d’un visage.
L’identification de l’atelier est certaine grâce aux émissions de présentation sous Caracalla qui montrent la Tyché de la ville assise sur un mont, un dieu-fleuve tenant le phare de la ville et nageant à ses pieds.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent vingt exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Julia Hoard 1995, est le 1183_029.
On peut penser que ces frappes étaient directement destinées à l’armée, sous Macrin à la rançon à verser aux Perses, et que Laodicée a frappé, comme dans le cas des émissions de guerre d’Antioche, pour d’autres.
En effet, si la théorie fiscale pour expliquer l’apparition de multiples ateliers en 215 est vraie, il faut bien remarquer que des villes importantes de la région sont laissées sans émission. Fiscalement, il est impensable que Samosate, Apamée, Palmyre, Bosra... on pourrait allonger la liste, n’aient pas été mises à contribution pour l’effort de la guerre contre les Perses, guerre qui les concernaient de plus directement. Comme il semble assez exclu que des séries actuellement mal attribuées doivent leur revenir, il semble plausible que ces villes se soient acquitées en métal et que des ateliers aient été chargés de transformer ce métal en numéraire. Si c’est effectivement ce qui s’est produit, le sixième groupe de Laodicée est un parfait candidat pour ces frappes industrielles.
Le seul intérêt de ces monnaies est que percent parfois, dans la technique du graveur, des simplifications, des raccourcis, des coups de burin hardis qui rappellent parfois - très édulcorées - des approches celtiques de la représentation d’un visage.
L’identification de l’atelier est certaine grâce aux émissions de présentation sous Caracalla qui montrent la Tyché de la ville assise sur un mont, un dieu-fleuve tenant le phare de la ville et nageant à ses pieds.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent vingt exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Julia Hoard 1995, est le 1183_029.