fjt_771808 - LANGUEDOC (ÉTATS DE ...) Anthyme-Denis Cohon, évêque de Nîmes 1659
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Precio : 100.00 €
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Tipo : Anthyme-Denis Cohon, évêque de Nîmes
Fecha: 1659
Metal: cobre rojo
Diámetro: 28 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 5,46 g.
Canto: Lisse
Grado de rareza: R2
Comentarios sobre el estado de conservación:
Flan légèrement voilé
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Jeton provenant de la Collection MARINECHE
Anverso
Titulatura del anverso: IGNORANT. SIDERA. LAPSVM..
Descripción del anverso: Armes d'Anthyme-Denis Cohon, avec ses attributs.
Traducción del anverso: Les astres ignorent la chute.
Reverso
Titulatura del reverso: COMITIA. OCCITANIAE..
Descripción del reverso: Armes des États occitans.
Traducción del reverso: (États de Languedoc).
Comentario
On trouvera une très bonne biographie du personnage à http://fr.wikipedia.org/wiki/Anthyme-Denis_Cohon qui est, pour la partie qui concerne ce jeton :
Dès l'âge de vingt-cinq ans, il jouissait dans tout le royaume de la réputation d'un grand prédicateur. Le cardinal de Richelieu le fit nommer prédicateur du roi. Ce ministère, qu'il remplit à la satisfaction de Louis XIII, lui valut l'estime de ce monarque et l'évêché de Nîmes, auquel ce prince le nomma en 1633. Il assista aux assemblées du clergé de 1636 et 1641, comme député de la province de Narbonne. Les nouvelles opinions religieuses avaient fait de grands progrès en Languedoc et le parti protestant dominait à Nîmes. Cohon défend la religion catholique. Il obtint, dès 1656, un arrêt qui obligeait les protestants à contribuer comme les catholiques aux frais de la reconstruction de la cathédrale et d'un palais épiscopal.
Il introduisit les jésuites à Nîmes et les dota. Il signala particulièrement sa charité dans la contagion qui s'était manifestée dans cette ville en 1640. Louis XIII étant mort le 14 mai 1643, Cohon, qui, sur des plaintes portées par les protestants, avait été mandé à Paris, y prononça, au mois d'août suivant, dans l'église de Saint-Germain-l'Auxerrois, l'oraison funèbre du monarque, son premier bienfaiteur.
Conseillé de se démettre de son évêché, à causé des difficultés qui s'étaient élevées entre les protestants et lui, il le permuta contre celui de Dol en Bretagne ; mais n'ayant pu obtenir de bulles, il permuta de nouveau l'évêché de Dol contre celui de Saint-Paul-de-Léon..
Dès l'âge de vingt-cinq ans, il jouissait dans tout le royaume de la réputation d'un grand prédicateur. Le cardinal de Richelieu le fit nommer prédicateur du roi. Ce ministère, qu'il remplit à la satisfaction de Louis XIII, lui valut l'estime de ce monarque et l'évêché de Nîmes, auquel ce prince le nomma en 1633. Il assista aux assemblées du clergé de 1636 et 1641, comme député de la province de Narbonne. Les nouvelles opinions religieuses avaient fait de grands progrès en Languedoc et le parti protestant dominait à Nîmes. Cohon défend la religion catholique. Il obtint, dès 1656, un arrêt qui obligeait les protestants à contribuer comme les catholiques aux frais de la reconstruction de la cathédrale et d'un palais épiscopal.
Il introduisit les jésuites à Nîmes et les dota. Il signala particulièrement sa charité dans la contagion qui s'était manifestée dans cette ville en 1640. Louis XIII étant mort le 14 mai 1643, Cohon, qui, sur des plaintes portées par les protestants, avait été mandé à Paris, y prononça, au mois d'août suivant, dans l'église de Saint-Germain-l'Auxerrois, l'oraison funèbre du monarque, son premier bienfaiteur.
Conseillé de se démettre de son évêché, à causé des difficultés qui s'étaient élevées entre les protestants et lui, il le permuta contre celui de Dol en Bretagne ; mais n'ayant pu obtenir de bulles, il permuta de nouveau l'évêché de Dol contre celui de Saint-Paul-de-Léon..