fjt_886013 - PARIS - ILE DE FRANCE René Marier, greffier de la prévoté et maréchaussée générale de l’ile de France 1659
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Tipo : René Marier, greffier de la prévoté et maréchaussée générale de l’ile de France
Fecha: 1659
Metal: latón
Diámetro: 27 mm
Eje de acuñación: 6 h.
Peso: 6,40 g.
Canto: lisse
Grado de rareza: R1
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Titulatura del anverso: MRE. RENE. MARIER. GREFFIER. D. L. PRT. MER. D. LISLE. D. F.
Descripción del anverso: Armes de René Marier : au chevron d'or, accompagné en chef d'un petit croissant accosté de 2 roses tigées et feuillées et en pointe d'une Foi.
Reverso
Titulatura del reverso: ILLAESVS. CANDOR. VTRIQVE ; À L'EXERGUE : 1659.
Descripción del reverso: Une Foi portant deux colombes et tenant une rose.
Traducción del reverso: Leur blancheur reste intacte .
Comentario
Ce jeton est une frappe d'origine, contrairement à celui décrit par Feuardent. On peut penser que le thème du revers, la symbolique habituelle du mariage, est une arme parlante du nom de notre personnage.
On trouve dans Justice et société en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles par Benoît Garnot le texte d’une plainte que déposa notre personnage et sa femme, Anne Cadet, contre une nommée Maguerite Bourgoing, dite Margot l’effrontée.
Celle-ci est condamnée à être battue et fustigée nue de verges par l’exécuteur de haute justice, au devant du grand Chatelet et en la place des halles de la ville. Ceci fait, elle est condamnée à être au carcan du dit lieu pour y demeurer l’espace de deux heures et elle est bannie pour cinq ans de la prévôté et vicomté de Paris ; à elle enjoint de garder son ban à peine de la hart, avec défense de récidiver.
Et à toutes les autres femmes vendant dans la Halle et autres marchés, de ne plus à l’avenir user d’aucunes violences et voies de fait à l’encontre des bourgeoises allant aux marchés, ni proférer injures ni paroles indécentes contre elles à peine du fouet... à lire entièrement, impressionnante revue des mœurs de l’époque !.
On trouve dans Justice et société en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles par Benoît Garnot le texte d’une plainte que déposa notre personnage et sa femme, Anne Cadet, contre une nommée Maguerite Bourgoing, dite Margot l’effrontée.
Celle-ci est condamnée à être battue et fustigée nue de verges par l’exécuteur de haute justice, au devant du grand Chatelet et en la place des halles de la ville. Ceci fait, elle est condamnée à être au carcan du dit lieu pour y demeurer l’espace de deux heures et elle est bannie pour cinq ans de la prévôté et vicomté de Paris ; à elle enjoint de garder son ban à peine de la hart, avec défense de récidiver.
Et à toutes les autres femmes vendant dans la Halle et autres marchés, de ne plus à l’avenir user d’aucunes violences et voies de fait à l’encontre des bourgeoises allant aux marchés, ni proférer injures ni paroles indécentes contre elles à peine du fouet... à lire entièrement, impressionnante revue des mœurs de l’époque !.