fjt_791201 - PARIS - ILE DE FRANCE Henri-Auguste de Loménie, secrétaire d'État du roi Henri IV, 1623
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Tipo : Henri-Auguste de Loménie, secrétaire d'État du roi Henri IV,
Fecha: 1623
Metal: latón
Diámetro: 28 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 6 g.
Canto: lisse
Grado de rareza: R1
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Exemplaire provenant de la Collection MARINECHE
Anverso
Titulatura del anverso: A. DE. LOMENIE. C. ET. SECRET. DESTAT..
Descripción del anverso: Armes d'A. de Loménie lambrequinées.
Reverso
Titulatura del reverso: SIC. TE. REX. MAGNE. SEQVEBAR. ; À L'EXERGUE : .1623..
Descripción del reverso: Une étoile sur son orbite et le Soleil sur le zodiaque; en bas une ville.
Traducción del reverso: Grand roi, c'est ainsi que tu le suivras.
Comentario
Issu de la famille de Loménie, originaire de Flavignac en Limousin, Henri-Auguste de Loménie, (1594- 3 novembre 1666), Comte de Brienne, Seigneur de La Ville-aux-Clercs, secrétaire d'État aux Affaires étrangères de Mazarin pendant la minorité de Louis XIV était le fils d'Antoine de Loménie, secrétaire d'État du roi Henri IV, huguenot converti ; son aïeul, Martial de Loménie, sieur de Versailles, greffier du conseil, avait été, selon une tradition, tué à la Saint-Barthélemy comme protestant, ou, selon une autre, étranglé dans les prisons du Châtelet, à l'instigation du maréchal de Retz qui voulait avoir ses terres.
Il épousa, en 1623, Louise de Béon comtesse héritière de Brienne, issue de l'illustre maison de Luxembourg par sa mère et de la maison de Béon par son père ; il en eut sept enfants dont l'ainé, Louis-Henri de Loménie, avait obtenu la survivance de la charge de son père, et il l'exerça simultanément avec lui pendant les dernières années de son ministère, et quelque temps encore après qu'il se fut retiré des affaires.
Le comte de Brienne fut naturellement destiné aux charges publiques, et son père le nourrit, dès sa plus tendre jeunesse, à la politique. Les voyages que le jeune de Brienne fit en Allemagne, en Pologne et en Italie, par ordre de son père, durent aussi bien le préparer à la carrière qu'on lui destinait. Il était de retour à Paris vers la fin de l'année 1609 ; on dit qu'il fut même, dès cette époque, remarqué par Henri IV, qui lui permit d'assister quelquefois au conseil. Marie de Médicis, régente de France, le chargea, en 1614, de négocier avec quelques députés des États généraux « dont les esprits étaient indisposés » et son habile intervention obtint d'eux la nomination d'un président agréable à la cour. Ce succès lui valut la survivance de la charge de son père l'année suivante et en 1617, il obtint celle de maître des cérémonies et de prévôt des ordres du Roi. Jusqu'à la mort de son père, sa principale occupation « était d'accompagner le Roi et d'acquérir l'honneur de ses bonnes grâces, à quoi il réussit.»
Pour sa biographie complète, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri-Auguste_de_Lom%C3%A9nie.
Il épousa, en 1623, Louise de Béon comtesse héritière de Brienne, issue de l'illustre maison de Luxembourg par sa mère et de la maison de Béon par son père ; il en eut sept enfants dont l'ainé, Louis-Henri de Loménie, avait obtenu la survivance de la charge de son père, et il l'exerça simultanément avec lui pendant les dernières années de son ministère, et quelque temps encore après qu'il se fut retiré des affaires.
Le comte de Brienne fut naturellement destiné aux charges publiques, et son père le nourrit, dès sa plus tendre jeunesse, à la politique. Les voyages que le jeune de Brienne fit en Allemagne, en Pologne et en Italie, par ordre de son père, durent aussi bien le préparer à la carrière qu'on lui destinait. Il était de retour à Paris vers la fin de l'année 1609 ; on dit qu'il fut même, dès cette époque, remarqué par Henri IV, qui lui permit d'assister quelquefois au conseil. Marie de Médicis, régente de France, le chargea, en 1614, de négocier avec quelques députés des États généraux « dont les esprits étaient indisposés » et son habile intervention obtint d'eux la nomination d'un président agréable à la cour. Ce succès lui valut la survivance de la charge de son père l'année suivante et en 1617, il obtint celle de maître des cérémonies et de prévôt des ordres du Roi. Jusqu'à la mort de son père, sa principale occupation « était d'accompagner le Roi et d'acquérir l'honneur de ses bonnes grâces, à quoi il réussit.»
Pour sa biographie complète, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri-Auguste_de_Lom%C3%A9nie.