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Live auction - bry_643704 - HENRY II Demi-henri d'or à la Gallia n.d. Paris

HENRY II Demi-henri d or à la Gallia n.d. Paris EBC
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Las ofertas ganadoras estarán sometidas a un 18% IVA incluido por gastos de participación a la venta.
Valoración : 100 000 €
Precio : 66 266 €
Oferta más alta : 66 266 €
Fecha de fin de la venta : 09 marzo 2021 16:48:08
participantes : 3 participantes
Tipo : Demi-henri d'or à la Gallia
Fecha: 1554
Fecha: n.d. 
Nombre del taller / ciudad: Paris
Metal: oro
Milésimas de pureza : 958 ‰
Diámetro: 20 mm
Eje de acuñación: 6 h.
Peso: 1,84 g.
Grado de rareza: R3
Comentarios sobre el estado de conservación:
Ce demi-écu d’or est frappé sur un flan large et plutôt régulier. Superbe exemplaire
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Exemplaire vendu par Christie’s le 6 octobre 1987 lors de la dispersion de la collection Pflieger (Gallia collection), n° 219

Anverso


Titulatura del anverso: HENRICVS. II. DEI. G. FRAN. REX, .
Descripción del anverso: Buste lauré et cuirassé d’Henri II à droite.
Traducción del anverso: (Henri II, par la grâce de Dieu, roi des Francs).

Reverso


Titulatura del reverso: OPTIMO PRINCIPI (MM).
Descripción del reverso: La Gaule drapée, assise sur un bouclier, tournée à gauche, portant un casque fleurdelisé, tenant de sa main gauche une victoire ailée lui tendant une couronne de laurier ; sous un trait d’exergue GALLIA.
Traducción del reverso: (Au meilleur des princes).

Comentario


Type monétaire d’une insigne rareté, connu à deux exemplaires selon Michel Dhénin dans le Club Français de la Médaille, n° 69, 1980, p. 126-129 et 134 et trois exemplaires selon Franciae IV. Nous en avons en effet recensé trois, tous issus de la même paire de carrés et figurant dans des collections prestigieuses : vente de la collection Marchéville (Florange Ciani, 22 avril 1928, n° 2624 ; vente de la collection Pflieger (Christie’s 6 octobre 1987, cet exemplaire) et vente de la collection Claoué (Crédit de la Bourse, 26-28 avril 1993, n° 521). Avec seulement trois ventes depuis 1928, il s’agit de l’une des monnaies les plus rares de la numismatique française, bien plus rare que le “florin georges” ou la couronne d’or de Philippe VI de Valois. Les collections nationales, celles du Cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale de France conservent le double henri d’or - dont 7 exemplaires seraient connus - ainsi que le henri d’or réputé unique, mais pas de demi-henri d’or ! Deux piéforts du demi-henri d’or y sont toutefois conservés. Le demi-henri manque aux plus grandes collections, ainsi l’exceptionnelle collection de Stéphane Barbier-Mueller ne possède que le double henri (n° 71). Le type monétaire du revers est une adaptation de la Rome nicéphore assise sur des trophées se retrouvant sur des sesterces de Néron frappés en 54-55. Le motif a été détourné en rajoutant un lis sur le casque de la Gaule, en mettant un boulet à la place du casque qui figurait à ses pieds et en remplaçant le nom ROMA par GALLIA. Rome devient la Gaule. La légende du revers est reprise sur certaines monnaies de Trajan portant la légende SPQR OPTIMO PRINCIPI. L’extension de l’Empire romain était alors à son apogée. En dehors des jetons et des médailles, cette monnaie est le premier témoignage du retour à l’antique. La Renaissance française, bien connue dans l’art pictural et en architecture a mis plus de temps à s’instaurer dans l’art de la gravure des monnaies de circulation. Sur le plan technique, il s’agit d’un témoignage de tout premier plan, la première monnaie frappée en France selon les procédés du moulin et du balancier récemment importés en France depuis Augsbourg suite à des transactions menées secrètement par l’ambassadeur Marillac auprès d’un orfèvre utilisant un nom d’emprunt. La volonté de développer un nouveau système de frappe est venu directement du roi, qui fit de grande réforme en matière monétaire. Il érigea notamment la Chambre des monnaies en cour souveraine, introduisit les millésimes sur les monnaies royales françaises. Le moulin fut établit au bout de l’Île de la Cité, dans le moulin dit “des Étuves” et placé sous la direction d’Étienne Bergeron, dont le différent, un monogramme EB est présent sur la monnaie après le mot PRINCIPI. La série “à la Gallia” ne porte pas de millésime, toutefois nous savons d’après les archives qu’elle fut frappée en 1554 et mises en circulation en 1555 : “Par notre commandement et ordonnance ayt été battu en notre monnoye des étuves à Paris depuis un an en ça une certaine quantité de deniers d’or appelés escus henrys doubles et simples et demis de nouvelle forme et d’autre différente des battues en nos monnoyes ordinaires ausquelle n’auront encorre esté donné cours par nos lettres patentes” (Dhénin, 1980, p. 128). D’après le Franiciae IV, p. 473, 1600 doubles henris d’or et 4000 henris d’or (chiffre comprenant des demi-henri) auraient été frappés. Ce chiffre est erroné et surévalué. Jean Lafaurie et Pierre Prieur donnaient en 1956 un chiffre de mise en boîte de 20 henris d’or, soit 4000 exemplaires frappés (règle d’une pièce mise en boîte pour 200 frappés). Cette information est certainement issue du registre AN, Z1b 340 regroupant notamment l’ouverture des boîtes pour la Monnaie des étuves de Paris. Ce registre, dont nous donnons la retranscription ci-dessous nous apprend que ce sont en fait 4034,5 henris d’or qui ont été frappés (chiffre comprenant des doubles, des henris et des demi-henris d’or). Le poids d’or monnayé fut de 60 marcs 29/134, soit 14,7381 kg. Les délivrances ont été faites sur seulement 19 jours, entre le 28 novembre et le 16 décembre 1554 et la boîte fut ouverte le 4 avril 1555 en présence du maître Étienne Bergeron. Les monnaies ont été jugée de bons poids et titre. Cette notice présence en outre que les henris d’or avaient cours pour 50 sols tournois (25 sols pour le demi-henri d’or) et que la taille au marc était de 67 pièces, soit 134 pour les demi-henris d’or (1,8265 g). Le titre était à 23 carats (958/1000) avec une tolérance d’un quart de carat (948/1000)
Archives nationales, Z1b 340 :
« Estat faict à Estienne Bergeron, maistre particulier de la Monnoye des Estuves à Paris, d’une boeste de deniers henriz de LXVII pièces au marc à XXIII karatz et loy et une quart de karat de remede pour marc, ayant cours pour L sols tournois pièce et les doubles et demiz à l’équipollant dont on esté fètes plusieurs délivrances du XXVIIIe novembre mil Vc cinquante quatre que la première délivrance fut faicte jusques au XVIe décembre includ ensuyvant audit an mil Vc LIIII en laquelle boeste avoyt XX deniers desdits henry qui font quatre mil d’iceulx touteffoys y a quatre mil trente quatre henriz et demy de henriz qui poisent LX marcs XXIX VIxx XIIIIe de marc d’or auroit achepté marc VIIIxx XII livres, brassaige XXIX sols tournoiz.
Rend pour chacun marc d’or, LIIII sols IIII deniers vallant VIIIxx livres XI sols 6 deniers obole.
Et fut ouverte ladite boeste le quatrième avril MVIc LIIII avant Pasques en la présence dudit maistre des Estuves de ladite Monnoye.
Et le VIIIe jour desdits moys en an, fut jugée droicte de poix et de loy.
Somme de cette boeste VIIIxx livres XI sols VI deniers obole tournoiz ».

Historial


HENRY II

(31/03/1547-10/07/1559)

Nacido en Saint-Germain-en-Laye en 1519, Enrique II fue el segundo hijo de Francisco I y Claude de Francia.. Delfín a la muerte de su mayor François (1536), ascendió al trono en 1547. Continuando con la política de su padre, el nuevo rey pronto entró en conflicto con el Emperador, en Oriente y en Italia.. Victorioso en 1552 (expedición contra Metz), derrotado en Saint-Quentin (1557), nuevamente victorioso en Calais y Gravelines (1558), Enrique II tuvo más éxito que su padre.. Con la firma del Tratado de Cateau-Cambrésis (2 y 3 de abril de 1559) finaliza una era: Francia se queda con Calais y, sin mencionarlo explícitamente, se queda con las Trois-Évêchés (Metz, Toul y Verdun), pero renuncia definitivamente a el sueño italiano. Felipe II se casó con Élisabeth de France, hija de Enrique II, y Emmanuel-Philibert de Savoie Marguerite, hija de Francisco I.. Por su parte, Carlos V tuvo que renunciar a la monarquía universal y dividir su vasto imperio en una monarquía española y una monarquía germánica, que mantendrían el título imperial.. Abdicó en 1556. La misma continuidad está surgiendo en la política interna.. Se afirma el primer absolutismo, la persecución contra los protestantes toma todo su apogeo: se instituye una Cámara ardiente en el Parlamento de París para luchar contra los herejes.. El Consejo Empresarial o Consejo Estrecho se separó definitivamente del Gran Consejo y del Consejo Privado. La institución de los alguacilazgos presidiales, en 1552, supuesta para acelerar el curso de la justicia, sirvió sobre todo para traer dinero a las arcas reales.. La corte de Francia estaba entonces dominada por Diane de Poitiers, amante del rey, por el condestable de Montmorency, siempre favorito, y por los tres hermanos Coligny: Odet, obispo-conde de Beauvais, Gaspard, almirante en 1551, François d' Andelot, Coronel General de Infantería. Frente a los Coligny estaba el grupo de los Guisa, cadetes de la casa de Lorena: Claude, duque y par, el cardenal Jean de Lorraine, su hermano, ambos muertos en 1550, luego François de Guise, hijo de Claude, y su hermano, Cardenal Carlos de Lorena. La autoridad del rey impidió que estas rivalidades degeneraran. El reinado de Enrique II vio sobre todo el desarrollo del protestantismo en Francia, en la forma que le dio Calvino, quien, habiéndose refugiado en Ginebra, fue dueño de la ciudad desde 1541 hasta 1564.. Casado con Catalina de Medici en 1533, Enrique II tuvo trece hijos, incluidos cinco varones.. Tres de ellos le sucedieron: Francisco II (1559-1560), Carlos IX (1560-1574), Enrique III (1574-1589).

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