E-auction 97-50714 - bpv_309520 - FELIPE I EL ARABE Tétradrachme syro-phénicien
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SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
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| Valoración : | 65 € |
| Precio : | 37 € |
| Oferta más alta : | 45 € |
| Fecha de fin de la venta : | 23 febrero 2015 16:05:30 |
| participantes : | 5 participantes |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 248
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 28,00 mm
Eje de acuñación: 6 h.
Peso: 12,68 g.
Comentarios sobre el estado de conservación:
Faible usure mais avers mou et patine sombre au revers
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire est le 0377_027 de la base TSP
Anverso
Descripción del anverso: Buste radié, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, vu de trois quarts en arrière (A2).
Leyenda del anverso: AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Traducción del anverso: (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Reverso
Titulatura del reverso: ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descripción del reverso: Aigle debout à gauche, les ailes écartées, tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Leyenda del reverso: DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Comentario
On ignore la signification de la couronne radiée, probablement religieuse, et on constate simplement qu’elle n’induit apparemment aucune différence de valeur faciale, contrairement à ce qui se passe, à Rome, entre antoniniens et deniers.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées British Museum (4), Jérusalem, Princeton (2), ANS (6), Berne et Yale 2 ex Doura.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées British Museum (4), Jérusalem, Princeton (2), ANS (6), Berne et Yale 2 ex Doura.
Historial
FELIPE I EL ARABE
(03/244-09/249)
Philippe nació en Bostra en Trachonitis, una provincia de Arabia, de ahí el apodo del Emperador. Fue nombrado prefecto del Pretorio después de la desaparición de Timésithée, suegro de Gordiano III, en 243. Felipe hizo asesinar o permitió que asesinaran a Gordiano a principios de 244, luego se apresuró a concluir una infame paz con los sasánidas. . Les paga un tributo de 500.000 denarios. Nombró a su hijo Felipe César en 244 ya su esposa Otacilia Sévéra augusta. En 247, Felipe eleva a su hijo a agosto. Dirigió una brillante campaña contra los Quades y los Carpes que habían invadido Dacia. El gran acontecimiento del reinado de Felipe es la conmemoración del milenio de Roma que comienza el 21 de abril de 247. Varios usurpadores, entre ellos Jotapien y Pacatian, se proclaman augustos al final del reinado. Philippe encarga a Decius, comandante de las legiones de Panonia, que restablezca el orden en el Danubio. Las tropas, en contra de su voluntad, proclaman a Decio agosto en junio o julio de 249. Felipe muere luchando contra las tropas de Decio en septiembre de 249..
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