E-auction 109-57971 - bpv_309514 - FELIPE I EL ARABE Tétradrachme syro-phénicien
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SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
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Valoración : | 120 € |
Precio : | 74 € |
Oferta más alta : | 90 € |
Fecha de fin de la venta : | 18 mayo 2015 15:59:30 |
participantes : | 12 participantes |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 248
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 28,00 mm
Eje de acuñación: 5 h.
Peso: 13,08 g.
Comentarios sobre el estado de conservación:
Très beau portrait, centrage et frappe
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Syrie 1930, est le 0371_039 de la base TSP
Anverso
Descripción del anverso: Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2).
Leyenda del anverso: AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Traducción del anverso: (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Reverso
Titulatura del reverso: ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descripción del reverso: Aigle debout à gauche, les ailes écartées, tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Leyenda del reverso: DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Comentario
Cet exemplaire présente une cassure de coin au revers à 6 heures, en bordure du coin. Ce type de cassure s’observe très très rarement.
Ce type de buste, en proportion, est de loin le plus courant de toutes ces émissions. Symboliquement, il traduit les différents pouvoirs de l’empereur, militaires (laurier, cuirasse dont on voit une ptéryge) et civils par le drapé qui peut rappeler la toge pour le citoyen. On pourrait le considérer comme un vœu pieux, celui de la paix juste et durable, mais armée...
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type Paris, British Museum, Copenhague, Jérusalem (2), ANS (2), Yale (2 ex Doura), Oxford et Berlin .
Ce type de buste, en proportion, est de loin le plus courant de toutes ces émissions. Symboliquement, il traduit les différents pouvoirs de l’empereur, militaires (laurier, cuirasse dont on voit une ptéryge) et civils par le drapé qui peut rappeler la toge pour le citoyen. On pourrait le considérer comme un vœu pieux, celui de la paix juste et durable, mais armée...
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type Paris, British Museum, Copenhague, Jérusalem (2), ANS (2), Yale (2 ex Doura), Oxford et Berlin .