bpv_153830 - FELIPE I EL ARABE Tétradrachme syro-phénicien
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Artículo vendido en nuestra tienda (2015)
Precio : 75.00 €
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Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 248
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 28,00 mm
Eje de acuñación: 7 h.
Peso: 12,78 g.
Comentarios sobre el estado de conservación:
Bien centré, faible usure, petits plats de frappe et patine sombre
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire est le 0355_001 de la base TSP
Anverso
Descripción del anverso: Buste cuirassé à gauche, radié, les épaulettes décorées, avec aegis, vu de trois quarts en avant.
Leyenda del anverso: AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Traducción del anverso: (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Reverso
Titulatura del reverso: ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descripción del reverso: Aigle debout à droite, les ailes écartées, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Leyenda del reverso: DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Comentario
Les bustes cuirassés de Philippe présentent des variantes de décorations (avec et sans aegis, avec ou sans décorations sur les épaulettes) et d’attributs (trabea, bouclier... ) et se trouvent aussi bien radiés que laurés, à droite qu’à gauche.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées British Museum, ANS, Yale ex Doura et Berlin.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées British Museum, ANS, Yale ex Doura et Berlin.