v47_0007 - CAMPANIA - NEAPOLIS Nomos ou didrachme
MONNAIES 47 (2011)
Precio de inicio : 700.00 €
Valoración : 1 200.00 €
Precio realizado : 1 300.00 €
Número de ofertas : 4
Oferta más alta : 1 645.00 €
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Tipo : Nomos ou didrachme
Fecha: c. 326/317 - 290 AC.
Nombre del taller / ciudad: Campanie, Naples
Metal: plata
Diámetro: 19,5 mm
Eje de acuñación: 1 h.
Peso: 7,37 g.
Grado de rareza: R2
Comentarios sobre el estado de conservación:
Exemplaire sur un petit flan épais, bien centré des deux côtés, légèrement irrégulier. Portrait magnifique de style fin, bien venu à la frappe, signé sous le cou. Joli revers de style fin avec une usure régulière. Belle patine de collection ancienne avec des reflets dorés
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire provient de la collection A. A. S.
Anverso
Descripción del anverso: Tête de la nymphe Parthénopé ou Néapolis à droite, la chevelure bouclée, ceinte d’un bandeau avec collier et boucle d’oreille ; derrière la tête, un osselet (astragale).
Leyenda del anverso: CARILE[W]
Traducción del anverso: (Charileos).
Reverso
Descripción del reverso: Taureau androcéphale passant à droite, la tête barbue de face, couronné par Niké volant à droite ; entre les pattes, une lettre.
Leyenda del reverso: [N]EOPOLITW[N]/ K
Traducción del reverso: (de Naples).
Comentario
Mêmes coins que l’exemplaire de l’American Numismatic Society (ANS. 359, pl. 10). Même coin de droit que les exemplaires du Cabinet des médailles de la BnF (SNG. France 6./ 796-797, pl. 58). Nomos signé Charileos. Pour ce type, le nom placé sous la tête de la nymphe doit plutôt être interprété comme un nom de magistrat monétaire plutôt que la signature d’un graveur particulier comme le signale N. K. Rutter (HN. italy, p. 70, n° 579 note). Le visage présente une attitude altière avec une chevelure très ornementée qui n’est pas sans rappeler les représentations syracusaines. Au droit, derrière la tête de la nymphe, nous avons la représentation d’un osselet ou astragale qui servait dans des jeux de hasard et d’adresse. Les types napolitains sont probablement d’origine religieuse (agonistique). Au droit, la tête de la nymphe Parthénopé a donné son premier nom à la ville et est restée celui de son Acropole (citadelle). Cette élégante représentation féminine n’est pas sans rappeler les chef d’œuvres des graveurs syracusains comme Kimon et le fameux tétradrachme avec la tête d’Aréthuse de trois quarts de face (A. Evans, NC. 1891, pl. XI). En l’honneur de la nymphe Parthénopé, identifiée comme la déesse locale et éponyme de la cité de Neaopolis (Naples), des jeux annuels (agonisitiques) étaient donnés (Roscher, Lex. 1653). Au revers le taureau androcéphale pourrait bien être une représentation du dieu-rivière Achéloos (Achelaus). Cependant, à Naples, il est possible que les jeux agonistiques périodiques n’aient pas seulement été donnés en l’honneur d’Achéloos, le père de toutes les rivières. Le dieu-fleuve androcéphale, couronné par Niké qui se retrouve sur de nombreux monnayages campaniens pourrait aussi être identifié avec une divinité chtonique tauriforme sous la forme de Bacchus Hebon, dont le culte est particulièrement développé en Italie du Sud, en particulier en Campanie (Lenormant, La Grande Grèce, p. 420).